Cette année je suis retourné à l’hôtel Restaurant Les Terrasses. J’avais laissé l’année dernière, à la même époque, un avis dithyrambique. C’est le cas à nouveau.
La qualité de l’accueil est toujours aussi exceptionnelle tant par la gentillesse de son hôtesse que sa disponibilité alors même qu’elle joue les femmes orchestre que ce soit au desk qu’au service en salle ou pour le petit déjeuner. Les chambres sont d’une grande propreté, spacieuses (même la plus petite d’entre elle que j’ai prise l’année dernière) et fraîches grâce à une climatisation plus que bienvenue en cette période de canicule. La piscine est également très propre et suffisamment grande pour faire quelques brasses.
En cuisine le chef Anthony César est toujours aux fourneaux. Sa cuisine est toujours aussi inventive. Je recommande tout particulièrement sa très étonnante salade chilienne autour de la fève et de la menthe fraîche, son suprême de pintade roulé, farce fine au foie gras espuma noisettes et jus corsé et sa poitrine de veau en cuisson lente de 48 heures céleri en deux façons, agrémenté de graines de moutarde en pickles. Toujours juste, Anthony César a su encore ravir nos papilles. Un regret : Fara, la pâtissière a quitté l’établissement pour un étoilé. Ses entremets étaient magistraux pour ne pas dire magique. Désormais nous avons des desserts plus classiques même s’ils sont parfaitement exécutés. Je recommande la Pavlova, dessert qui revient en force dans nos assiettes et dont la meringue est élaborée à partir de charbon végétal : un régal.
Ne maquer donc pas cette maison où l’on se bien, pour ne pas dire très bien.